C’est la fin de la récréation pour les moto-taxis de Douala ! Depuis le 8 juillet 2024, une vaste campagne d’enrôlement sur plateforme numérique a débuté, visant à identifier et réguler ce secteur d’activité en proie à l’insécurité.
Une initiative saluée par les professionnels
Lancée par le maire de la ville, Dr. Roger Mbassa Ndine, cette initiative a été saluée par les syndicats professionnels des moto-taxis. Ils y voient l’occasion de « parler d’une seule voix » et de « mettre hors d’état de nuire les mauvais grains ».
Objectif : sécuriser les populations
L’objectif principal de cet enrôlement est de permettre aux populations de Douala de distinguer les moto-taxis des bandits. « Si l’opération réussit, les populations seront en sécurité et rassurées », a déclaré Samuel Frank Mvondo, promoteur du concept Moto-Afrique et partenaire des transporteurs routiers au Cameroun.
Cinq points d’enrôlement à Douala
Pour se faire enrôler, les moto-taxis doivent se rendre dans l’un des cinq points d’ancrage suivants :
- Douala 5ème à la mairie de Douala 5ème
- Douala 4ème au cercle municipal
- Douala 2ème au centre multi fonctionnel
- Douala 1er à la salle des fêtes d’Akwa
Pièces exigibles
Pour s’inscrire, les moto-taxis doivent présenter les pièces suivantes :
- Carte nationale d’identité
- Permis de conduire de catégorie A en cours de validité
- Carte grise
Préfinancement des documents
Pour ceux qui ne possèdent pas encore tous ces documents, le maire de la ville a donné la possibilité de les préfinancer auprès d’un partenaire. « Ce ne sera qu’une question de volonté », a affirmé le promoteur du projet Moto Afrique.
Déploiement progressif sur l’ensemble de la ville
L’enrôlement débutera dans un premier temps au cercle municipal de Bonassama, avant de s’étendre progressivement à l’ensemble de la ville. « Nous allons toutes entrer et sortir de Bonaberi. Cela dépendra de tout un chacun. La récréation est terminée », a expliqué Simplice Tabate, responsable du syndicat des moto-taxis à Douala 4ème.
Un secteur en proie à l’insécurité
Cette campagne d’enrôlement s’inscrit dans une volonté de lutter contre l’insécurité grandissante dans le secteur des moto-taxis à Douala. On estime qu’il y a plus de 20 000 moto-taxis dans la ville, dont certains se livrent à des agressions et des vols.
Un retournement de situation attendu
L’enrôlement des moto-taxis sur plateforme numérique devrait permettre de mieux identifier les conducteurs et de lutter contre la criminalité dans ce secteur. Les populations de Douala espèrent que cette initiative contribuera à améliorer leur sécurité.
Source: www.camer.be/