Malgré ces investissements, plusieurs projets ont souffert de sous-performance, attribuée à divers facteurs tels que des retards dans la passation des marchés, des lacunes dans la gestion des ressources humaines et le non-respect des délais de livraison.
Regroupés à l’occasion de l’atelier régional organisé les 18 et 19 juillet 2024 dans la salle des Actes du Cercle municipal de Maroua, les autorités administratives, le président du Conseil régional, les magistrats municipaux et responsables du MINTP, du MINDEVEL, du MINEPAT et du Fonds routier dressent l’état des lieux du réseau routier de la région de l’Extrême-Nord. Ceci afin de fixer les jalons et surtout prioriser les interventions pour une programmation efficiente au cours de l’exercice de 2025 dans cette région où le linéaire global est de 21 955,25 km.
A cette rencontre, rapporte Cameroon Tribune, le gouverneur de la région de l’Extrême-nord, Midjiyawa Bakary a procédé ce jeudi 18 juillet 2024 a invité les participants à exploiter à fond cette opportunité qui s’inscrit dans une perspective globale de développement des infrastructures routières. Une stratégie qui va permettre de renouveler de façon permanente les approches pour disposer des réponses pertinentes aux problèmes rencontrés dans la mise en œuvre des projets d’infrastructures routières.
Dans son discours, le patron de la région a communiqué le montant des ressources transférées aux collectivités territoriales décentralisées de sa région, entre 2018 et 2024. Celles-ci sont chiffrées à exactement 20 milliards 582 millions FCFA dont 1 milliard 100 millions FCFA pour le Conseil régional et 19 milliards 482 millions de FCFA pour les communes. Malgré cette enveloppe, l’on décrie une sous performance des projets gérés par certains chefs d’executisfs.
Au rang des causes identifiées, le gouverneur a cité le retard dans la passation des marchés du fait de la modification de certains projets après leur programmation ou de la non maîtrise des procédures, la non application de la note de stratégie d’entretien durable des routes en terre dans l’exécution des projets, l’absence dans certains cas, de la ressource humaine appropriée pour conduire les projets routiers au sein des communes, le non-respect des délais de livraison des projets et la non remontée systématique des informations sur l’avancement des projets.
Source: actucameroun.com/