Formation et emploi : Un salon prévu à Obala du 22 au 24 Août 2024

Le chef-lieu du département de la Lékié, proche de Yaoundé, dans la région du Centre, va réunir des chercheurs d’emploi, des employeurs et des recruteurs.

C’est autour du thème “La réduction de la fracture numérique, facteur d’accès à l’information, à la formation et à l’emploi”, que va se tenir le salon Mbokani, en référence à une communauté éponyme de la Lékié, qui se distingue par des qualités et des caractères tels que l’abnégation, la persévérance et la ténacité. Le promoteur de l’évènement, Réal Romuald Mbida explique le choix du thème en ces termes : « La fracture numérique concerne l’ensemble des difficultés qui empêchent un individu ou un ensemble d’individus à accéder aux technologies de l’information et de la commmuication (TIC). En réduisant ces difficultés, cela facilite l’accès à l’information et aux emplois vacants existants et ça contribue à réduire le chômage ».

On constate en effet que le chômage d’une manière générale et celui des jeunes en particulier, ne se justifie pas seulement par le manque de postes ou d’opportunités de travail, mais aussi « par l’absence d’informations sur les emplois disponibles, et sur les formations qui améliorent l’employabilité », ajoute-t-il. Des conférences débats animés par des représentants de l’Etat, des rencontres business to business avec des recruteurs et de prestigieux instituts de formation, des ateliers de présentation des offres de bourses nationales et internationales, sans oublier des expositions de projets d’insertion pour les jeunes, constituent les activités au programme de cette première édition. Sont ciblés, non seulement les enfants de la Lékié, mais aussi du Cameroun tout entier, où des diplômés sont envahis par la délinquance, et contraints,pour plusieurs, de mener des activités en totale opposition avec leurs formations académiques. 

Le salon veut ainsi contribuer à la réduction du chômage des jeunes, considérablement élevé, atteignant environ 35¨% en 2020, selon des données de la Banque Mondiale. Les travaux vont contribuer à relever le défi du manque d’opportunités formelles d’emploi, en particulier dans les zones rurales, où la majorité de la population vit de l’agriculture de subsistance.

Marie Judith Ndongo

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut