Autonomisation des jeunes : des banques camerounaises au secours des porteurs de projets

Dans le cadre du projet Fond de Garantie aux Jeunes Entrepreneurs, ce 28 novembre, des conventions de partenariat et du manuel de procédures techniques et financières ont été signés entre le Ministère de la Jeunesse et de l’éducation civique et trois institutions financières.

Parmi les banques qui ont réaffirmé leur engagement en faveur de l’entrepreneuriat jeune promu par le Minjec, figurent  Afriland First Bank, Univers Finance Cameroun et La Caisse Centrale de Crédit d’Épargne et de Crédit Coopératif pour le Développement du Cameroun.

À travers le projet Fond de Garantie aux Jeunes Entrepreneurs, pour lequel les conventions de partenariat et du manuel de procédures techniques et financières ont été signés entre le Minjec et les trois institutions bancaires locales, il est question pour l’Etat d’encourager l’entrepreneuriat  jeune. Pour ce faire, il est prévu de mettre à disposition pour des jeunes promoteurs d’entreprise, des sources de financement régulières pendant la phase d’implantation de leurs projets. Cela vient répondre à l’épineux problème d’accès au financement très souvent rencontré par les jeunes porteurs de projets en situation de chômage.

Concrètement, cette convention prévoit d’offrir des   facilités d’accès au financement et crédit bancaire, en simplifiant et clarifiant la procédure ainsi que les conditions d’obtention desdits fonds . Dans cette logique, le FOGAJEUNE, comme organisme de régulation, aura pour mission principale de compenser les éventuelles pertes auprès des institutions financières dans les opérations de crédit du fait de la défaillance des jeunes entrepreneurs. Il est constitué de deux guichets :  un guichet financement direct pour les subventions et crédits spécifiés dont les montants peuvent aller jusqu’à 25 millions. Un guichet garanti qui prend en compte les jeunes de la diaspora en conditions de coentreprise avec les jeunes du terroir. En suivant cette approche,  les projets sont financés par les trois parties à hauteur de  10% pour le jeune, 70% pour l’institution financière et 20% pour l’Etat. Il faut toutefois au préalable faire un dépôt de garantie de 30% du cout total du projet pour amortir les éventuelles pertes en cas de défaillance. Ainsi, pour tout   jeune remplissant les six critères d’éligibilités, il revient au comité de crédit et de garanti d’étudier et valider les projets des jeunes.

Aussi, pour les questions d’éthique, l’initiative PRONEC REAMORCE  devra permettre aux promoteurs d’entreprise d’être non seulement résilients dans leurs projets, mais aussi conscients et responsables dans le remboursement. Les objectifs poursuivis dans le cadre de cette convention entre Ministère de la Jeunesse et les bailleurs de fonds sont en droite ligne des missions et les objectifs de la Stratégie Nationale de Développement à l’horizon 2030 (SND30) et le plan triennal intégré d’import substitution, à savoir réduire le chômage des jeunes et encourager l’entrepreneuriat. Il ne reste plus donc aux  jeunes qu’à tirer profit de cette nouvelle initiative.

Yves ZEMBIDA

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut