La commune de Bangangté a entrepris le 23 octobre dernier la réhabilitation de lampadaires solaires défectueux dans les zones dites à risques au sein de la ville. Une action qui s’inscrit dans un cadre large de lutte contre l’insécurité et la promotion de la visibilité et du mieux vivre dans la commune.
Dans la matinée du Mercredi 23 Octobre 2024, l’entreprise Soprocit Sarl qu’accompagnait un technicien du Bureau de l’Energie de la Mairie de Bangangté, Hotou Émile ont investi l’esplanade du Boulevard principal et différentes artères dans des quartiers et villages pré identifiés, à l’effet de remplacer les équipements défectueux et les kits hors d’usage. Pour cette fois, il s’agit d’une opération de réparation et réhabilitation.
Ce travail que le maire Éric Aimé NIAT veut achever le plus tôt a été inscrit au budget communal pour l’exercice 2024 et rentre dans la dynamique de modernisation , d’agrandissement du parc d’éclairage public et d’approvisionnement de la Commune en électricité en vue de lutter contre l’insécurité galopante, notamment des braquages, le vol à l’arraché qui font du chemin dans les artères mal éclairées de la ville. En raison de la croissance de la taille des villes, le besoin en éclairage public autonome à l’aide de l’énergie renouvelable se fait plus urgent encore, particulièrement dans les quartiers difficiles d’accès où l’insécurité veut faire son lit. La commune, partenaire et moteur du développement local, veut pouvoir créer de nouveaux pôles de développement socio-économique et pour cela a donc besoin de s’appuyer sur une politique de gestion et d’offres d’électricité claire. Ainsi entre 2022 et 2023, la commune a fait installer 40 lampadaires photovoltaïques pour diversifier ses sources d’énergie et assurer la sécurité de ses citoyens.
Un lot qui vient en complément des actions déjà entreprises entre 2016 et 2018 au sein de la commune . Une centaine de lampadaires solaires et équipements divers avaient alors été installées au boulevard principal de Bangangté et aux carrefours de certains quartiers et villages de la commune pour un coût de 415 690 euros (environ 272 276 950 Fcfa), dans le cadre du projet « Femmes et Énergie Durable (Enerba) ». Soutenu techniquement et financièrement par l’Association Internationale des Maires Francophones (AIMF), la Fondation Véolia, l’Agence pour l’ADEME (France) et le FEICOM. Ce projet futuriste vise à faire définitivement de cette commune une vitrine dans l’atteinte des Objectifs de Développement Durables ( ODD).
Yves Zbenda