Ce 29 octobre à Foumban, l’ONG Connectica dans le cadre de son programme baptisé « Autonomisation des Femmes Rurales et Périurbaines » a distribué trois-cents machines à coudre. Ce programme vise à soutenir l’effort du pays dans l’autonomisation des femmes et l’amélioration de leurs conditions de vie.
Les femmes rurales et périurbaines sont un atout pour le développement de l’économie locale. Un développement qui devrait passer par des appuis importants afin de contribuer à la lutte contre la pauvreté et la faim. Il est crucial de les accompagner, notamment en abordant des problématiques de santé, en fournissant du matériel agricole (semences et engrais) et en facilitant l’accès au microcrédit, mais également avec des initiatives d’autonomisation, donc des formations professionnelles et la promotion de l’insertion socio-économiques. C’est le message que cherche à faire passer l’ONG Connectica.
L’objectif de cette cérémonie qui s’est donc tenu le 29 vise à donner aux femmes les plus pauvres, les mayens de s’auto-employer. Plus de 300 femmes ont bénéficié de cet important don. Pour ce lot, seulement celles ayant acquises une formation en couture seront les premières récipiendaires.
Lancé il y a dix ans par Gilles Herve Nomegne Nguenang, le programme dénommé « Autonomisation des jeunes filles-mères de Foumban » vise à offrir aux jeunes mères souvent marginalisées une chance de subvenir aux besoins de leurs familles tout en participant au dynamisme de l’économie locale à travers la promotion de l’emploi et de l’insertion économique des femmes. Au-delà de la région, l’organisation cherche également à enraciner son action en offrant 35 machines au Lycée Technique de Bameka et soutenir ainsi la formation des jeunes filles dans la section Industrie d’Habillement (IH).
Malgré les nombreux problèmes rencontrés, Connectica, prévoit d’étendre ses programmes d’autonomisation dans le grand nord pour soutenir les déplacés de la guerre contre Boko Haram, ainsi que dans les villes de l’Ouest pour aider les victimes du conflit du NOSO. Des initiatives qui sont saluées par les autorités du Noun, d’autant qu’elles visent à renforcer la résilience et l’autonomie des femmes.
Yves Zembida