La commune de Figuil a pris part à une rencontre sous-régionale importante pour la promotion de la paix et la gestion des conflits liés migration des éleveurs dans la région du Lac-Tchad. Une rencontre qui s’est tenue à N’Djamena du 05 au 7 novembre.
Deux jours de formation et d’échanges. L’atelier a rassemblé des participants venus du Cameroun, du Tchad, du Niger et du Nigeria. La rencontre s’est voulue collaborative afin de mettre au goût du jour et traiter avec le plus grand soin les enjeux complexes de la transhumance dans la sous-région.
Cet atelier intervient au moment où la saison sèche pointe , et occasionne souvent des déplacements des éleveurs. Or Il faut dire pour rappeler que ces mouvements de migration des éleveurs à la recherche de pâturages pour leur bétail, sont souvent sources d’affrontements meurtriers récurrents. À cause des dégâts souvent orchestrés par le bétail dans les plantations. L’atelier de N’Djamena est donc un paravent visant à trouver des solutions idoines pour réduire les tensions entre les parties prenantes tout en promouvant le développement de la région .
L’un des aspects essentiels de cette formation a été la sensibilisation sur les conflits, mettant en avant la notion de « ne pas nuire », tout en intégrant une perspective de genre. Il a aussi été question de faciliter le dialogue entre agriculteurs et éleveurs. Cette dimension collaborative est essentielle pour identifier les défis, obstacles et risques liés à la transhumance. Il faut favoriser un environnement où les conflits peuvent être anticipés et gérés de manière constructive au moment où les changements climatiques posent davantage de défis à la zone.
La Commune de Figuil, représentée lors de cet événement, a été au cœur des discussions, bénéficiant d’une formation approfondie sur les défis et enjeux liés à ces migrations. Elle qui se trouve se trouve ces dernières années acculées par les changements climatiques. Ce qui lui impose une de collaboration accrue, et une gestion efficace des crises.
Le programme de formation a été perçu comme un atout majeur pour encadrer les acteurs engagés dans la transhumance. Grâce aux offres de solutions concrètes pour recadrer les conflits agropastoraux, il permet de poser les bases d’une coexistence pacifique entre les différentes communautés, notamment dans une commune comme Figuil, traversée par plusieurs couloirs de transhumance.
Yves ZEMBIDA