Créée en 2022, l’association a pour vision de devenir une référence dans le social et aider la jeune fille à s’affirmer contre le mariage forcé et la déscolarisation.
Garantir l’émancipation économique de la jeune fille, développer les opportunités économiques qui lui sont destinées. Ainsi se déclinent les indicateurs de la mission de l’association Femmes Africaines pour le Développement (FAD). La volonté d’y arriver part d’un constat de la présidente fondatrice, Fatima Rich Ewane. « Au vu de la très forte expansion des inégalités et des injustices faites aux femmes en Afrique subsaharienne ces dernières décennies, sous le regard complice et indifférent de la société et quelques fois des pouvoirs publics, il était de bon ton de mettre sur pied cet instrument à même de jouer un rôle de médiation dans un premier temps et dans un second, de courroie de transmission entre les victimes et l’administration de quelque pays que ce soit ».
Femmes Africaines pour le Développement s’engage donc à lutter contre les violences basées sur le genre, les violences conjugales, la déscolarisation de la jeune fille, les mariages précoces et forcés, ainsi que la mauvaise utilisation des réseaux sociaux.
Un plan d’action bien structuré
Pour remplir ses missions et atteindre ses objectifs, l’association mène des activités, suivant un schéma directeur bien élaboré. Chaque semaine, des communications de masse sont organisées, de manière à susciter un rapprochement entre les parents et leurs enfants pour une harmonie sans faille. La FAD TALK est tenue pour échanger, entre experts des questions de l’éducation, parents et victimes d’abus. Dans le cadre de la FAD SANTE, un coup de pouce est apporté aux femmes nécessiteuses dans les hôpitaux. Événement annuel, FAD EVENT est le couronnement des activités menées. L’occasion est donnée à toutes les parties prenantes d’interagir, afin que des politiques d’accompagnement des victimes soient mises en œuvre.
Eduquer pour diminuer les violences
A travers FAD EDUCATION, les bénévoles se rendent dans des établissements de la maternelle, du primaire et du secondaire des zones reculées du pays, accompagnés de personnes ressources, pour sensibiliser les tout petits sur le phénomène de violences. « Nous envisageons diminuer au maximum les violences sous quelque forme qu’elles soient. Et cela passe davantage par l’éducation de tous et de chacun dès la base, c’est-à-dire au primaire et au secondaire », explique Fatima.
En transmettant par ailleurs l’intention d’entreprendre aux jeunes avec la rubrique FAD BUSINESS, l’association caresse l’espoir d’un Cameroun et d’une Afrique ambitieux et sans violence.
Marie Judith Ndongo