500 jeunes, 15.000 arbres. C’est le résultat d’un stage de vacances organisé par la communauté urbaine de Garoua, dans la région du Nord-Cameroun. La ville victime du réchauffement climatique a lancé une campagne de reboisement pour faire face à ces changements. Ils viennent s’ajouter aux 5000 arbres plantés au mois de juin dernier.
Dans la recherche des solutions locales pour lutter contre l’avancée du désert et le réchauffement climatique, la communauté urbaine de Garoua, en partenariat avec certaines institutions dont la United Bank of Africa et Orange Cameroun, a planté près de vingt millearbres. Le but de cette opération est d’inverser, sans délais, la tendance de la dégradation des ressources du sol, de l’eau, des terres et des forêts. Les partenaires apportent leur appui au reboisement, au développement économique à faible carbone, à la multiplication des forêts urbaines et aux nouvelles possibilités d’amélioration des moyens de subsistance des populations des régions rurales.
Goura Beladji, le maire de la ville, a insisté sur le fait qu’il : « il ne s’agit pas de faire une simple plantation d’arbres décoratifs, mais de créer un véritable écosystème complexe et résilient, capable de faire face aux problèmes de pollution, des inondations, et de réchauffement climatique ».
La communauté urbaine de Garoua, a inscrit à l’ordre du jour de son programme annuel, le reboisement de trois de ses communes (Garoua 1er, 2è et 3è). C’est ainsi que pendant un mois, de juillet à août, les élèves et les étudiants ont planté environ quinze mille arbres dans ces trois arrondissements de la ville de Garoua, faisant de la communauté urbaine, une institution pionnière en matière de reforestation.
Ce projet du maire de la ville est fort apprécié par l’ensemble des populations, des élus locaux, et des autorités administratives qui appellent à la poursuite de son œuvre. D’ailleurs,d’après la contribution déterminée au niveau national (CDN) du Cameroun pour la période 2020-2030, le pays a revu son engagement de réduction des émissions de gaz à effet de serre de 35%. Un pari que la communauté urbaine de Garoua, veut atteindre, à tout prix.
Yves Zembida