Gouvernance foncière : Les énergies se mobilisent du 25 au 29 Novembre 2024 à Yaoundé

C’est à la faveur de la semaine du foncier qui met un accent cette année sur les défis et les perspectives liés aux Objectifs de Développement Durable.

Comment mettre à contribution le régime foncier et domanial dans l’atteinte des Objectifs de Développement Durable au Cameroun? Cette grande question met sur la table des réflexions une diversité d’acteurs. Ce sont des administrations sectorielles impliquées directement ou indirectement sur les questions foncières, des partenaires au développement, des représentants des communautés locales, à savoir des leaders communautaires hommes et femmes, représentants des communautés autochtones, du secteur privé, du parlement, de la recherche, ainsi que de la société civile.

Durant la semaine qui se tient à Yaoundé du 25 au 29 Novembre 2024 , il s’agit de mener des ateliers avec des cibles bien précises. Une série d’échanges spécifiques sera aussi organisée avec les parlementaires. Des séances de travail qui devront aboutir à des recommandations et des propositions claires et réalistes. Elles viseront par ailleurs à garantir une gestion efficace et apaisée du foncier, à la fois à la politique et la stratégie de développement du pays, aux ODD et aux Directives Volontaires de la FAO.

Une semaine de réflexions avec des objectifs bien définis

La semaine du foncier est organisée par le ministère des domaines, du cadastre et des affaires foncières (Mindcaf), en partenariat avec la GIZ, les agences du système des nations unies, la Maetur et le Centre pour l’environnement et le développement (Ced). L’évènement a pour objectifs:

– Fournir un cadre d’expression et de concertation aux différents acteurs de la gestion foncière,

– Partager les différentes expériences et bonnes pratiques en matière de gestion locale du foncier,

– Débattre des thèmes particuliers concernant par exemple l’accès et la sécurisation des terres pour les groupes vulnérables (jeunes, femmes, communautés autochtones) et les conflits fonciers, dans le but d’identifier des pistes de solution,

– Faciliter le dialogue entre le secteur privé et les communautés hôtes, en recherchant les conditions favorables à une meilleure cohabitation,

– Plaider vis-à-vis de l’administration pour une meilleure prise en compte des intérêts des acteurs infra-étatiques (communautés, communes, régions) dans le cadre de la gestion foncière,

– Donner une meilleure visibilité aux innovations locales en matière de gestion foncière,

– Présenter la note de position de la société civile pour la réforme foncière, comme une proposition d’orientation de l’action des pouvoirs publics au profit de l’encadrement de la gestion des terres au Cameroun.

Marie Judith Ndongo

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