La 24e édition de la semaine de la langue italienne a été l’occasion pour des institutions camerounaises de manifester davantage un intérêt pour la langue qui favorise des opportunités de développement.
L’apprentissage de la langue italienne se porte de plus en plus bien au Cameroun, et le processus fait considérablement son bonhomme de chemin. Des chiffres des enseignements secondaires le démontrent à suffisance. D’après l’Inspection nationale d’Italien au ministère des enseignements secondaires, on est en effet passé de 70 apprenants en 2011 à un pic de 8000 apprenants aujourd’hui. De plus, la langue est enseignée dans 04 universités publiques, 03 universités privées et 70 écoles secondaires. Mais aussi dans un complexe scolaire d’enseignement maternel et primaire. Par ailleurs, l’université de Maroua qui forme les enseignants va bientôt décerner un titre de Doctorat en italien à une jeune étudiante. Aussi, l’institution va ouvrir une filière d’enseignement d’italien qui reçoit tous les étudiants.
À côté, les nouvelles universités de Bertoua et Ebolowa envisagent enseigner la langue, dans la mouvance de la promouvoir, ainsi que la littérature italienne.
Consolider les acquis
L’édition 2024 de la semaine de la langue italienne s’est tenue avec une ambition précise, à savoir la consolidation des acquis. Dans les universités de Maroua, Dschang et Douala, des activités ont éte menées avec pour objectif d’explorer les liens qui existent entre la langue et la littérature, pour mettre en évidence le rôle du livre en tant que véhicule du patrimoine de valeur propre à la culture, à l’histoire et 2 la littérature italiennes, reflétant ainsi l’identité de l’Italie. Une importante mobilisation, en droite ligne avec thème : « L’italien et le livre, le monde entre les lignes », retenu cette année. L’ambassadeur de la République d’Italie au Cameroun, S.E Filippo SCAMMACCA DEL MURGO va dire lors d’un entretien avec la presse, que <<Nous avons les états généraux de la langue italienne, pour avoir une discussion ouverte basée sur des contributions volontaires, informelles et spontanées avec les institutions publiques et privées, avec des centres linguistiques pour mettre ensemble des propositions>>, dans la possibilité de mettre en place des initiatives.
Marie Judith Ndongo