Préparation aux concours d’entrée dans les grandes écoles du Cameroun : des jeunes en font une activité

Ils ont fait du lieu dit « Carrefour EMIA », leur quartier général pour qui solliciterait une information au sujet de l’intégration dans les grandes écoles du pays. Marie Judith Ndongo nous plonge dans l’univers de ces entrepreneurs d’une autre espèce.

Un parasol soutenu par une table et un banc servent de bureau ; un cartable bien rangé contient de la documentation. Au tableau installé juste à côté, des indications : ENAM, EMIA, Police, Facultés de médecine, Polytechnique, Ecole des travaux, INJS, CENAJES, ESSTIC, ASTI, ESSEC entre autres. Et tout au bas du tableau, un slogan ‘’Toute notre expérience pour votre réussite. Plus de 12 ans d’expérience’’, sans oublier des contacts téléphoniques. 

Le dispositif est bien mis en place, un agent reçoit les usagers qui défilent. Ici, le travail consiste en l’orientation. Olivier Sonkeng est superviseur du groupe Intelligentsia New Generation. « Si vous êtes mal orienté à la base, je pense que vous allez également rencontrer des difficultés pendant les examens. On essaye d’orienter les enfants en fonction de leurs diplômes. Il y a des concours qu’on peut facilement leur proposer. »

Au-delà de l’orientation, l’encadrement psychotechnique est un indice sur lequel repose l’offre de services, puisqu’il s’agit aussi de rassurer le candidat, lorsque celui-ci voudracraquer face à une difficulté, le manque de confiance ou une baisse de régime. Le prestataire relève qu’ « il est question de ramener l’étudiant, le mettre en confiance. L’étudiant doit savoir que lorsqu’il prend la décision de se présenter à un concours, il doit être optimiste. »En ce qui concerne la formation, elle est assurée par des experts du domaine d’enseignement concerné. Ces derniers s’appuient sur des supports de cours, des travaux dirigés et le traitement d’anciennes épreuves d’examens. « Chaque élève a au moins un cahier de TD (travaux dirigés), regroupés par chapitre et par année. », précise Tata Gala, l’un des encadreurs. La méthode est très bien reçue par les candidats. Rachelle Pristole en est une. « Je fais les prépas à l’Ecole départementale pour la Faculté de médecine. Ça se passe plutôt bien. ». Ici, les formateurs sont des professeurs de l’enseignement secondaire, des ingénieurs, des docteurs, des magistrats…

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