Elle s’est spécialisée dans la commercialisation des produits de consommation et d’entretien, qu’elle fabrique et importe aussi.
Plus jeune, son rêve était d’exercer dans un grand bureau en tant que Juriste. Mais à la suite de l’un de ces hasards que la vie réserve parfois, Simone MPONDO a dû mettre cette aspiration entre parenthèse pour se lancer dans l’entrepreneuriat. C’est ainsi qu’elle se spécialise dans la fabrication des produits d’entretien qu’elle commercialise. Savon de ménage en liquide, eau de javel, menthol, bôme, vinaigre, teinture, entre autres. Dans la liste d’articles également, des sandales habillées en perles et en tissu pagne, ainsi que des friandises qu’elle importe de la Guinée Équatoriale et de l’Allemagne. Tout ne se passe cependant pas bien, en ce qui concerne le processus d’importation.
<<Ce n’est pas souvent évident parce que la douane dérange>>, regrette-t-elle.
Son activité se porte bien en revanche, mais elle nourrit un souhait plus grand, et n’oublie pas son rêve.
<< Peut-être un jour, je serai Juriste, mais pour le moment voilà ce que je fais parce qu’il faut bien que je mange. Mon avenir c’est pouvoir ouvrir une grande structure, espérant trouver les moyens>>< dit-elle.
Une activité motivée
Simone MPONDO vend et expédie ses produits à la demande. Tous les dimanches aussi, elle expose sa marchandise sur une table aménagée à un coin de la paroisse Espérance de l’Union des Églises Baptistes du Cameroun (UEBC), où elle participe au culte. L’idée lui vient des mini foires et marchés saisonniers qu’organisent régulièrement la section ouvrière du groupe de femmes de l’église, dans le but d’inciter les fidèles à mener des activités génératrices de revenus et de partager les expériences.
<<Je me suis lancée et j’ai commencé à exposer, jusqu’aujourd’hui>>, déclare-t-elle.
Une formatrice sollicitée
Des difficultés, Simone MPONDO en a connu, et en connait. Mais grâce à sa persévérance et sa foi, cette chrétienne a su transformer ses menaces en opportunités. Aujourd’hui, elle est sollicitée pour transmettre son savoir-faire. Elle le fait volontiers, suivant la méthode qui lui convient.
<<Il y’a des femmes et des filles que je forme à Yaoundé et un peu partout dans les villages, même dans les pays étrangers. Je préfère me déplacer>>, souligne-t-elle.
Elle ne fait pas que former ses apprenantes à la production, elle s’illustre aussi en coach en développement personnel, pour encourager l’autonomie financière.
<<Je les accompagne pour qu’elles ne baissent pas les bras. Je les booste pour qu’elles se prennent en mains>>, ajoute-t-elle.
Sa prière au Dieu qu’elle sert, c’est de nouer des partenariats pour développer son business.
Marie Judith Ndongo