Elle a remis le Samedi 21 septembre à l’hôtel de Ville, des dons divers aux jeunes issus des familles démunies de l’arrondissement.
Cent quatorze bourses, cent un kits scolaires et une bourse de logement estudiantin. C’est au total deux cent quinze enfants qui ont reçu un appui à l’éducation au cours de cette cérémonie. Il s’agit d’une initiative des jeunes de la commune de Garoua Boulaï, constituée en association, pour apporter sa contribution au problème de sous-scolarisation et de pauvreté dans la localité.
Entre promiscuité, pauvreté et malnutrition, améliorer les conditions de vie de cette jeunesse est l’une des priorités de l’association «un Enfant un Espoir», créée en 2019, grâce aux efforts et la détermination des aînés. Depuis cinq ans, l’association offre des fournitures scolaires aux jeunes en période de rentrée ainsi que des denrées alimentaires pour donner le sourire aux enfants. Elle envisage aussi de stimuler l’insertion professionnelle. Pour cette édition, c’est environ 1,3 million de francs CFA de dons qui ont été distribués. De l’argent collecté, en grande partie, auprès des jeunes de l’arrondissement avec le soutien des autorités et des élites locales. C’est le cas du comité local de protection (CLP) qui a largement contribué à l’organisation de la cérémonie. Son président Yougouda de Nolfowop, tout comme les autorités administratives et religieuses présentes, ont salué cette action des jeunes et exprimé leur détermination à y donner une dimension nouvelle.
Située à la frontière avec la République centrafricaine, dans le département du Lom et Djerem, région de l’Est, la ville de Garoua-Boulaï a connu, depuis l’an 2000, un exode massif des populations et des réfugiés venus de la Centrafrique en raison des guerres civiles qui ont secoué ce pays. Depuis 2014, un camp de réfugiés permanent y est bâti, précisément à Gado-Badzéré. Il accueille des milliers de réfugiés ; une situation qui dégrade davantage les conditions de vie des populations et rend difficile l’épanouissement des jeunes dans la localité.
Yves Zembida